La Russie souhaite intégrer à son système bancaire, les règles du système bancaire islamique

Avec l’intégration dans son système bancaire, les règles du système bancaire islamique, la Russie cherche à attirer, plus que jamais, les investissements des hommes d’affaire et des commerçants des pays arabes.La Russie tente de profiter des règles du système bancaire islamique, dans des régions, à population musulmane, manière d’alléger les effets des sanctions imposées par l’Occident à l’économie russe.

Le Président de la Sberbank, la plus grande banque russe, qui est, aussi, la plus grande banque d’Europe orientale, et le troisième établissement bancaire européen, German Gref, a salué la mise en application des règles du système bancaire islamique, en Russie, avant de mettre l’accent sur le renforcement des relations commerciales avec les pays arabes,  qui s’accompagneront  de davantage d’investissements.Vendredi, devant un parterre d’actionnaires de la banque, il a souligné que le développement du système bancaire islamique se présente comme une nouvelle opportunité, dans l’interaction avec les partenaires internationaux, afin de faire face aux sanctions. German Gref a, aussi, fait part de la tenue d’une série de réunions économiques, dans la République du Tatarstan, en présence des investisseurs arabes, avant de poursuivre : «L’attrait des investissements, via une présence active, sur les marchés internationaux, pourra être un facteur-clef, dans les conditions actuelles, où le pays est confronté à de nouveaux problèmes».Le directeur du développement commercial, au sein de la Communauté des Etats indépendants, (CEI), Samir Tagiyev, a estimé que la croissance rapide de la population musulmane russe est propice à l’exploitation des outils du système bancaire islamique. Selon le site web, Vestifinance, avec l’annonce imminente de l’insertion du système bancaire islamique, au sein du système financier russe, le volume des richesses financières islamiques s’accroîtront, de manière remarquable, non seulement, dans ce pays, mais aussi, au sein des pays de l’Asie centrale, et atteindront le le chiffre d’environ, 24 milliards de dollars, d’ici 2018.